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Le pilotage à la sellette consiste à reporter le poids de son corps sur une fesse en se penchant d'un côté dans sa sellette pour amorcer un mouvement de roulis. Selon la sellette utilisée et son réglage, cette action de pilotage est plus ou moins efficace. Les sellettes destinées à des pilotes débutants ont tendance à en brider l'efficacité pour éviter le surpilotage et accroître la sécurité passive, tandis que les sellettes destinées à la voltige (donc à des pilotes très expérimentés) maximisent l'efficacité du pilotage sellette.
Utilisation du pilotage sellette[]
Le pilotage à la sellette est utilisé lors de tout virage en parapente en plus du pilotage à la commande. Initier le virage à la sellette avant de commencer à mettre de la commande permet d'éviter le roulis inverse et donc de rentrer plus efficacement dans le virage. De plus, le pilotage à la sellette permet de conserver un taux de chute plus faible qu'avec un virage aux freins uniquement et donc d'optimiser l'enroulage de thermique.
Dans certains contextes où il est impossible d'utiliser les freins (oreilles, accélérateur...) le pilotage se fait uniquement à la sellette.
Influence du réglage de la ventrale sur le pilotage sellette[]
Cette action de pilotage est rendue possible par la présence de deux points d'attache des élévateurs du parapente sur la sellette. L'efficacité de cette action de pilotage est directement influencé par l'écartement de ces points d'attaches et donc de la longueur de la sangle ventrale qui relie la base des maillons.
Plus la ventrale est déserrée plus les points d'attaches seront distants et plus le pilotage à la sellette sera efficace (risque de surpilotage !). Cependant un écartement important conduit aussi à plus de mouvements transmis par la voile à la sellette, ce qui n'est pas idéal dans le cas d'un pilote débutant qui ne saura pas analyser toutes ces informations qui risquent de le mettre mal à l'aise. En plus du risque de surpilotage, un écartement important des maillons rendra aussi la gestion des fermetures asymétriques plus délicate : le pilote risque plus de tomber du côté fermé et d'amplifier le problème alors qu'un serrage de la ventrale facilite le report du poids du côté ouvert (contrer à la sellette).
On considère souvent qu'une ventrale serrée est un gage de sécurité pour un pilote débutant. Cependant, en plus de l'inconvénient de ne pas permettre un pilotage efficace une ventrale trop serrée risque aussi d'augmenter le risque de twist lors d'un incident de vol impliquant un mouvement de lacet.
La longueur généralement préconisée est d'environ 44 cm (à vérifier dans le manuel de votre parapente !).