En aéronautique, le plafond est l'altitude maximale de vol d'un aéronef.
Plafond légal[]
Un plafond légal est généralement défini pour certains aéronefs par le découpage des espaces aériens, par exemple pour les PULs pratiquant le vol libre lorsque le vol à vue est interdit au-dessus d'une certaine altitude par la présence d'une TMA.
Plafond en aviation motorisé[]
Dans le cas l'aviation motorisé, le plafond est déterminé par des contraintes de mécanique des fluides : la diminution de portance résultant de la la diminution de pression avec l'altitude ne peut pas être compensé indéfiniment par une augmentation de vitesse en raison d'une limitation de poussée des propulseurs.
Plafond en vol libre[]
Plafond résultant de l'arrêt des ascendances[]
En ce qui concerne le vol libre et les planeurs en général, la prise d'altitude dépend entièrement des mouvements atmosphériques ascendants. Le plafond résulte alors des phénomènes tels que les couches d'inversions du gradient de température ou les subsidences qui bloquent les ascendances.
Il est fréquent que deux pilotes ayant décollés de la même montagne à des altitudes différentes aient leur plafond à des altitudes différentes. Dans ce cas, celui qui a décollé le plus bas est bloqué par une couche d'inversion le séparant de l'autre pilote.
Plafond résultant de la condensation de la vapeur d'eau[]
Un autre phénomène générateur de plafonds est la condensation de l'humidité résultant du refroidissement de l'air ascendant : l'altitude de la base des nuages résultant de cette condensation est alors le plafond légal car les règles de vol à vue interdisent de voler dans un nuage.