Dans le domaine du vol libre, on appelle vent relatif la circulation d'air ressentie par le pilote en vol. Le terme relatif rapelle qu'une vitesse doit être définie par rapport à un repère supposé immobile. Dans ce cas précis, on suppose que le pilote et son aéronef sont immobiles dans ce repère et que la masse d'air bouge à une certaine vitesse par rapport à eux. Par réciprocité, la vitesse de ce vent relatif est égale à la vitesse de l'aéronef par rapport à la masse d'air si on suppose que c'est cette dernière qui est immobile.
Dans une masse d'air parfaitement immobile par rapport au sol, le vitesse du vent relatif est exactement identique à la vitesse du parapente ou du deltaplane par rapport au sol. Dans tous les autres cas, c'est à dire en présence de vent, le vent relatif ne donne qu'une indication de la vitesse de l'aéronef par rapport à la masse d'air, et pas par rapport au sol.
À quoi ça sert ?[]
Le vent relatif ressenti par le pilote sur son visage (s'il ne porte pas de casque intégral) ou mesuré par un anémomètre embarqué donne donc la vitesse du PUL par rapport à la masse d'air. Or c'est cette vitesse qui est importante pour vérifier que l'aéronef n'est pas à la limite de son domaine de vol. Un vent relatif trop faible peut-être un indice d'une vitesse proche de la vitesse de décrochage. Un vent relatif trop fort peut précéder une ressource.